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Euthanasie pour tous ?

2/10/2021

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Quelle différence entre une liberté fondamentale et un droit ? Cas pratique : le suicide assisté.

La liberté engage radicalement la conscience de la personne. Dotée d’un libre-arbitre, la personne humaine est foncièrement inaliénable et irremplaçable. Dieu lui-même ne peut pas vouloir que tu veuilles ! C’est toute la beauté de notre être.
Le suicide est une liberté fondamentale. Nous ne pouvons pas nous insurger contre cette liberté sans bafouer quelque part la dignité de la personne.

Un droit engage radicalement la communauté. Elle nécessite de créer les conditions cadres de l’exercice du droit. Or, c’est ici qu’une limite imprescriptible s’impose. Je ne peux pas engager la conscience des autres, sans violer le premier principe. Une société, ne peut donc pas inscrire collectivement dans ses droits le suicide. Elle ne peut que respecter cette liberté. L’inscription comme droit implique deux conséquences sociétales majeures : 1) elle contraint des personnes physiques ou morales à agir contre leur conscience, ce qui est une injustice déontologique 2) elle normalise, banalise une nouvelle pratique influençant la culpabilité des vulnérables… Le message des faits est clair : il faut savoir disparaître sans faire de bruit quand on devient un poids économique ou moral.

Respecter la liberté fondamentale du suicide sans en faire un système organisé, une systématique d’un établissement à un autre, permet de vivre en phase avec la réaltié, d’être profondément social. Si c’est la compassion qui anime l’aide au suicide, vous conviendrez que la prise en charge d’une personne, le fait de la ramener dans son environnement familial ou chez ses amis permet un accompagnement réel dans ce départ. Ce réalisme est bénéfique à la personne qui vivra une compassion incarnée, ainsi qu’aux personnes appelées à vivre le deuil. Au contraire, la systématisation, l’institutionnalisation dénature la compassion. C’est alors la lâcheté qui commande l’action : « nous on ne peut pas le faire, n’y a-t-il pas des organismes spécialisés ? ». Nous fuyons la vraie question, celle qui nous confronte à la mort et au sens de notre vie.
S’il faut choisir entre le suicide assisté et les soins palliatifs, alors encore faut-il que ce ne soit pas le choix de la facilité qui guide un individu ou une société, mais bel et bien le choix libre. Encore une fois, l’idéologie socialiste se retournera contre les plus pauvres, car l’accompagnement en fin de vie à un coût bien plus élevé que l’euthanasie instituée.

Respecter la liberté fondamentale du suicide, n’est pas une question d’opinion, c’est une question d’honnêteté devant le libre-arbitre de la personne. Par ailleurs, le suicide n’est pas un droit que la société peut offrir sans bafouer sa responsabilité sociale envers tous et surtout les vulnérables. Ce n’est pas non plus une question d’opinion. L’idéologie de l’égalité et de l’uniformité dénature la charité. Là où le législateur veut trop bien faire, il détruit les fondements du bien commun. Qu’il s’abstienne et laisse au 3e pouvoir exercer un jugement circonstancié.
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